Ainsi, les expériences vont se succéder au fur et à mesure des années, et pour certaines, il s'agira de premières sur le territoire national. L'histoire de la tour Eiffel relate les origines et la construction du monument parisien. Au début et au milieu du XIXe siècle, la course à la hauteur ne concerne pas les bâtiments civils, mais reste l'apanage des édifices religieux. �k�� X��2���$ae�v'r�Dtq��wq��ϊ8�22yq�:43R��C��p*�N���9����8F���]��sW��:�,��%����¥�����C����3�W!eݒ�P�`0AY������������ Ils présentent leur projet ambitieux dans ces termes : « La plus ancienne des vieilles nations forma des briques et fit du mortier, construisant une tour commémorative de son existence. Le 26 mai 1886 sont annoncés les résultats du concours. ». uV��� �:XD&�L�b�w�0�4�U�Ve����\���"��I钴ٸg���6�2��ĥ����8B��kV;�{����r�,���耂,���Up���1b�~��$���)��,���T:�ڪ\�"R۲ʀ���_�C��9t� ��)��p �Y-�i=m��^FP\:QFV� ���p�Z���ݮ��m6��nL�%iP���W�p�����,�Cs���N(�_b�-���[?�e�� \�8 b�Ar��amw�C�6]�xeፙ�\;�K f2�̼q81bٜ�F���,�qݣq�j�7�
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Exposition universelle de 1900 : le palais du Trocadéro. 9 0 obj
La réélection de Jules Grévy à la présidence de la République le 28 décembre 1885 entérine définitivement la tenue d'une Exposition universelle à Paris en 1889. À sa naissance à Dijon, Gustave Eiffel, fils d'adjudant d'origine allemande, est enregistré à l'état-civil sous le nom de "Bönickshausen dit Eiffel". Avec ce modèle d'organisation, la construction de la tour Eiffel va se faire très vite, au regard de la taille du chantier : quatre mois pour les fondations et vingt-deux mois seulement pour l'édification de la structure métallique verticale (10 mètres par mois pour le 1er étage, 30 m/mois à partir du deuxième étage). S'il se passe bien, l'assise sera solide et permettra d'édifier le reste de l'édifice. 1886 est l'année où l'Exposition universelle et le projet d'une tour de 300 mètres prennent définitivement forme. ». Bien qu'âgé de 52 ans à cette époque, après avoir été dubitatif, c'est finalement avec une excitation de jeune homme qu'il s'emparera du projet et le défendra envers et contre tous. En 1779, le premier pont en fonte est construit à Coalbrookdale dans le Shropshire. La curiosité qui avait poussé les Parisiens, les provinciaux et les étrangers à venir voir ce monument hors norme semble donc passée de mode. Avec quatre autres stations installées au frais d'Eiffel dans ses propriétés et une vingtaine d'autres stations météorologiques, un réseau est formé. Nous aurions eu de quoi faire des lettrés de tous les français avec l'argent que nous avons dépensés en passepoils. ». La construction de la Tour Eiffel 1889 célèbre le centenaire de la Révo endobj
Par surcroît de précaution, pen… Finalement, le 1er janvier 1980, le nouvel exploitant de la tour Eiffel devient la SNTE (Société nouvelle d'exploitation de la tour Eiffel), le propriétaire restant la Ville de Paris. N'hésitant pas à dépenser les fonds publics pour soutenir des causes ou des projets qui lui tiennent à cœur, il financera par exemple les expéditions de Jean-Baptiste Charcot entre 1903 et 1905. Dans un premier temps, les ouvrages réalisés en métal le seront surtout avec une visée purement d'ordre pratique (des ponts notamment), mais dès que les techniques seront maîtrisées, les ingénieurs se transformeront en architectes, voire en artistes. Une fois la convention du 8 janvier 1887 signée, Gustave Eiffel peut se concentrer sur l'étude finale du projet et le lancement des travaux. Un défi lancé aux architectes de l’époque. Elle diffusera de la musique, des chroniques, et un « journal parlé », dans un premier temps captés par des amateurs munis de postes à galène. En pratique : Quelles sources sont attendues ? Pour ce faire, d'une part, l'ingénieur embauche 250 ouvriers au maximum[1] pour travailler à la construction de la tour, maçons, équipes de riveteurs ("mousse", "teneur de tas", "riveur", "frappeur")…, et d'autre part, il fait dessiner les plans par ses équipes et presque toutes les pièces seront directement réalisées (calcul, traçage, découpage et perçage) aux ateliers d'Eiffel & Cie, à Levallois-Perret. Pour que tout se passe bien, il était indispensable que tous les trous de rivets des pièces viennent coïncider au millimètre près, ce qui fut heureusement le cas. À cette date, le projet ressemble à un grand pylône formé de quatre piliers incurvés se rejoignant au sommet. Pour ce faire, il s'associe avec l'architecte Jules Bourdais, celui qui fut à l'origine du palais du Trocadéro pour l'Exposition universelle de 1878. Il a alors d'autres projets en route, et dit ne pas vouloir s'investir dans la réalisation de cette tour, mais il donne néanmoins le feu vert aux deux hommes pour pousser plus avant leurs études. Dans cet appareil de maçonnerie qui a demandé 12 000 m3 de matériaux, d'énormes boulons d'ancrage de 7,80 mètres de long fixent le sabot en fonte d'acier sur lequel repose chaque pilier. La cathédrale Notre-Dame de Rouen, gravure de 1822, avant la construction de la flèche de fonte culminant à 151 m. en 1876. Gustave Eiffel avance déjà l'argument selon lequel la tour pourra à l'avenir servir pour la réalisation d'expériences scientifiques : de météorologie, de physique, de télégraphie…argument qui, plus tard, se révélera déterminant pour la conservation de la tour Eiffel. Dès 1889, et encore plus lorsque sera évoquée la possible destruction de la tour Eiffel, il fera en sorte que l'édifice devienne en France, un terrain d'expérimentations scientifiques privilégié. La vision de la plus haute tour de la terre, haute de 300 mètres – une telle chose n’existait pas à l’époque. Il fallut donc remonter pour placer un drapeau plus petit. Données historiques et métaphores sur la différence. Face à ce tableau peu encourageant, la Ville de Paris envisage alors de reprendre directement la concession de la tour et de l'exploiter elle-même.
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