Elle aborde à Palerme, puis rejoint Louis VII en Calabre, où il a débarqué le 29 juillet. Les époux sont couronnés ducs d’Aquitaine à la cathédrale Saint-Pierre de Poitiers (aujourd’hui remplacée par une cathédrale gothique) le 8 août. Aliénor, « l'autre Aénor » en langue d'oc, est ainsi nommée en référence à sa mère Aénor. Aliénor pensait peut-être déjà épouser Henri, le fils de Geoffroy V d'Anjou, qu'elle avait rencontré en août 1151 à Paris alors qu'il accompagnait son père qui avait été convoqué par Louis VII. Ce personnage historique hors norme a inspiré de nombreuses fictions, notamment romanesques. À la fin de sa vie, elle joue un rôle politique important en Occident.On appelle cela la transaction. Très cultivée, elle connait le latin, la musique et la poésie. Aliénor d’Aquitaine (dite également Éléonore de Guyenne), née en 1122 sans doute près de Bordeaux, et morte le 1er avril 1204, à Poitiers, est une reine de France, puis d’Angleterre. À la mort de son père en 1137, elle hérite du duché d'Aquitaine et du comté de Poitiers, c'est-à-dire tout le sud-ouest de la France actuelle. Aliénor d’Aquitaine in La Nouvelle revue d’Histoire n°9, p.14, 2003 ... Aliénor appuie l’accession de son fils Jean au trône d’Angleterre. {{ media.date_translated }}. Après la mort d'Henri II, le 6 juillet 1189, elle est libérée par l’ordre du nouveau roi, son fils Richard Cœur de Lion. Aliénor d'Aquitaine est la fille aînée de Guillaume X, duc d’Aquitaine, lui-même fils de Guillaume IX le Troubadour, et d’Aénor de Châtellerault, fille d'Aymeric Ier de Châtellerault, un des vassaux de Guillaume X. Arnaut-Guilhem de Marsan était l'auteur d'un célèbre (au Moyen Âge) Ensenhamen de l'escuder, un guide qui expliquait comment se comporter en bon chevalier. Lors de son quatorzième anniversaire (1136), les seigneurs d’Aquitaine lui jurent fidélité. L’histoire d’Aliénor d’Aquitaine, également connue sous le nom d’Eléonore de Guyenne, débute au cœur du Moyen-Âge, dans les années 1120, la date exaxte n’est pas connue, près de Bordeaux. Duchesse d’Aquitaine, elle occupe une place importante dans les relations entre les royaumes de France et d’Angleterre au XIIe siècle : elle épouse d'abord le roi de France, Louis VII, puis le futur roi d’Angleterre, Henri II. Puis Aliénor retourne précipitamment en Angleterre afin d'empêcher son plus jeune fils, Jean sans Terre, le mal aimé, de trahir son frère Richard. À compter de son premier mariage (pendant lequel elle a participé à la deuxième croisade), elle joue un rôle politique important dans l’Europe médiévale. À la mort de Guillaume, elle devint duchesse d'Aquitaine et épousa le prince héritier de France, qui monta sur le trône … Mérovingiens : Clotilde • Carolingiens : Bertrade de Laon • Capétiens : Adélaïde d'Aquitaine • Rozala d'Italie • Berthe de Bourgogne • Constance d'Arles • Mathilde de Frise • Anne de Kiev • Berthe de Hollande • Bertrade de Montfort • Adélaïde de Savoie • Aliénor d'Aquitaine • Constance de Castille • Adèle de Champagne • Isabelle de Hainaut • Ingeburge de Danemark • Agnès de Méranie • Blanche de Castille • Marguerite de Provence • Isabelle d'Aragon • Marie de Brabant • Jeanne Ire de Navarre • Marguerite de Bourgone • Clémence de Hongrie • Jeanne de Bourgogne • Blanche de Bourgogne • Marie de Luxembourg • Jeanne d'Évreux • Capétiens-Valois : Jeanne de Bourgogne • Blanche de Navarre • Jeanne d'Auvergne • Jeanne de Bourbon • Isabeau de Bavière • Marie d'Anjou • Charlotte de Savoie • Anne de Bretagne • Jeanne de France • Marie d'Angleterre • Claude de France • Éléonore de Habsbourg • Catherine de Médicis • Marie Stuart • Élisabeth d'Autriche • Louise de Lorraine-Vaudémont • Bourbons : Marguerite de Valois • Marie de Médicis • Anne d'Autriche • Marie-Thérèse d'Autriche • Marie Leszczynska • Marie-Antoinette • Marie-Amélie de Bourbon-Sicile • Bonaparte : Joséphine de Beauharnais • Marie-Louise d'Autriche • Eugénie de Montijo. Dans les deux cas, l’élément primordial est cette évocation d’une possibilité d’annulation du mariage à l’initiative de l’épouse, et qui a forcément dû être préméditée. Sur cet incident, une infidélité qui paraît acquise aux contemporains, et même bien avant la mort d’Aliénor, les chroniqueurs brodent assez rapidement : Hélinand de Froidmont, dans sa Chronique universelle, comme Aubry de Trois-Fontaines, affirment qu’elle se conduisit plus en putain qu’en reine. Lors de cette période de retraite monastique entrecoupée de sorties dans le monde, son autonomie de gouvernement n’est en rien limitée. Elle devient l’héritière du duché d'Aquitaine à la mort de son frère Guillaume Aigret, en 11309. En 1146, le pape Eugène III jette l'interdit sur le royaume de France. Pendant leur voyage, ils apprennent la mort du roi Louis VI. Le prénom devient Éléanor en langue d'oïl. S'inspirant des conventions maritimes qui existaient déjà en Méditerranée orientale, Aliénor jette les bases d’un droit maritime avec la promulgation en 1160 des Rôles d'Oléron lesquels sont à l'origine de la loi actuelle de l'Amirauté britannique, et du droit maritime moderne. Elle n’a que quinze ans lorsque son père la propose en mariage au fils du roi L… Elle invite le troubadour Jaufré Rudel à la suivre lors de la deuxième croisade, et emmène avec elle toute une suite, avec de nombreux chariots. Elle apprend le latin, la musique et la littérature, mais aussi à monter à cheval et à chasser. Geneanet utilise des cookies à des fins de personnalisation de contenu dans ses différents services. Alors qu'elle rentre seule en France, elle est enlevée par des pirates, puis libérée, tombe malade avant de finir par retrouver son époux. Devenue veuve, elle s’attache à défendre le pouvoir de ses fils, le célèbre Richard Cœur de Lion, puis Jean sans Terre. Une « légende noire » s'est tout d'abord constituée autour d'Aliénor d'Aquitaine avant sa réhabilitation par les historiens. Fille de Guillaume d'Aquitaine, l'un des premiers mécènes des troubadours, Aliénor naquit en 1122 et fut élevée dans le faste d'une cour raffinée. Aliénor d’Aquitaine : naissance d’une femme de pouvoir. Aliénor est, pour lui, une « poupée manipulée », sans volonté, ce qui est une des deux manières principales dont elle a été représentée (avec la figure de la nymphomane). Elle passe également des accords commerciaux avec Constantinople et les ports des Terres saintes. Celle-ci est difficile à démontrer selon l'historien Edmond-René Labande. Le but est ici politique : mettre en valeur la vertueuse dynastie capétienne et justifier leur suprématie sur un lignage Plantagenêt immoral. Une rose portant son nom a été créée en 2005. Elle épouse alors l’héritier du roi de France Louis VI, le futur Louis VII. Tout comme avec Louis VII, elle n’agit que très peu politiquement. Le domaine royal s'accroît de ses terres entre Loire et Pyrénées ; mais le duché d’Aquitaine n’est pas rattaché à la Couronne de France, Aliénor en reste la duchesse. Aliénor d’Aquitaine, dite également Éléonore d'Aquitaine ou de Guyenne, née vers 1122 ou 1124 et morte le 31 mars ou le 1er avril 1204, à Poitiers et non à l'abbaye de Fontevraud, a été tour à tour reine des Francs, puis d’Angleterre. à l'âge d'environ 82 ans, Reine de France, Reine d'Angleterre, Duchesse d'Aquitaine et de Gascogne, Comtesse de Poitiers, Naissance, union 1, union 2, décès: wikipedia. En juillet, elle rend hommage au roi Philippe II de France, à Tours, puis rencontre son fils Jean sans Terre à Rouen. En 1170, elle s’établit à Poitiers et y crée la Cour d’amour. Le prénom devient Éléanor ou Élléonore en langue d'oïl, Eleanor ou Ellinor en anglais. Elle a été enterrée dans la Au cours de ce conflit avec Thibaut IV de Blois, en janvier 1143, la ville de Vitry-en-Perthois est prise, et l’église dans laquelle s’étaient réfugiés ses habitants incendiée. Elle fut la première reine à obtenir l'annulation de son mariage pour se remarier sur-le-champ. De même, en 1184, Henri le Lion et son épouse Mathilde d'Angleterre intercèdent auprès d’Henri II, et la captivité d’Aliénor s’adoucit. Troisième fils du Comte de Blois et d'Adèle, fille de Guillaume Ier Epoux de Mathilde de Boulogne Il affaiblit le royaume par de nombreuses guerres civiles. Devenue veuve, elle s’attache à défendre le pouvoir de ses fils, le célèbre Richard Cœur de Lion, puis Jean sans Terre. Il est difficile de trancher sur la réalité de l’adultère, comme Jean Flori s’interdit de le faire : « On peut (…) penser que les soupçons de Louis VII étaient justifiés, comme l’ont fait la plupart des chroniqueurs dès que l’incident a été narré, ou au contraire estimer que l’intimité très naturelle de l’oncle et de sa nièce fut à tort jugée coupable par les trop austères chevaliers et prélats du Nord qui exigeaient d’une reine un comportement plus strict, au point de suspecter sa vertu et de conseiller au roi, agacé de ces rumeurs, de l’entraîner avec lui sans tarder. Aliénor est couronnée reine des Francs à Noël 1137 à Bourges (son époux avait déjà été sacré du vivant de son père, à l’âge de neuf ans, mais il est couronné sous le nom de Louis VII). Aliénor se retire en 1200 à l'abbaye de Fontevraud. Elle reçoit l'éducation soignée d'une femme noble de son époque à la cour d’Aquitaine, l’une des plus raffinées du XIIe siècle, celle qui voit naître l'amour courtois (le fin amor). Le jeune couple (ils ont tous deux moins de vingt ans) prend plusieurs décisions jugées inconsidérées : après la constitution de Poitiers en commune par ses habitants, la ville est prise sans effusion de sang par Louis VII, qui exige que les principaux habitants lui livrent leurs fils et filles en otage ; l’abbé Suger intervient pour le faire renoncer à cette volonté ; après cette intervention de Suger sur le duché de la jeune reine, celle-ci l’écarte du conseil ; Louis VII soumet le seigneur Guillaume de Lezay, qui avait refusé l’hommage à Poitiers ; dans une expédition sans lendemain en 1141, il tente de conquérir Toulouse, sur laquelle Aliénor estimait avoir des droits (de sa grand-mère Philippe de Toulouse) ; pour le remercier, Aliénor lui offre un vase taillé dans un bloc de cristal, monté sur un pied d’or et orné de pierreries et de perles ; visible encore aujourd’hui au Louvre, ce vase avait été donné à son grand-père par le roi taïfa de Saragosse Imad al-Dawla ; elle pousse le roi à faire dissoudre le mariage de Raoul de Vermandois, pour que sa sœur Pétronille d'Aquitaine, amoureuse, puisse l’épouser, ce qui causa un conflit avec le comte de Champagne, Thibaut IV de Blois, frère de l'épouse délaissée. Le prénom devient Éléanor en langue d'oïl. Comme de coutume, les festivités de mariage durent plusieurs jours, au Palais de l'Ombrière à Bordeaux, et se répètent tout au long du voyage vers Paris. Conformément aux dispositions légales, vous pouvez demander le retrait de votre nom et celui de vos enfants mineurs. Elle commande à Chrétien de Troyes le Chevalier de la charreleu : Aliénor meurt finalement à Poitiers, à l'âge de 82 ans, le 31 mars 1204. La blessure de Richard Cœur de Lion au siège du château de Châlus-Chabrol la tire de sa retraite. Profondément marqué par le drame de Vitry-en-Perthois et la sanction papale qui touche le royaume, Louis VII, à qui la jeune reine vient de donner une fille, annonce à Bourges, lors d'une assemblée tenue le 25 décembre 1145, qu'il participera à la deuxième croisade avec son épouse Aliénor. Elle est critiquée pour sa conduite et ses tenues jugées indécentes, tout comme ses suivantes et comme une autre reine des Francs venue du Midi un siècle plus tôt, Constance d'Arles. Il affirme également que ces cours d'amour sont des inventions d'André le Chapelain qui poursuivait peut-être des buts politiques en voulant discréditer Aliénor. Les historiens ont aujourd’hui complètement abandonné les accusations de nymphomanie et celles qui lui sont liées. Par son père Guillaume X et sa mère Aliénor de Châtellerault, elle fait partie de la dynastie des ducs d’Aquitaineet sera l’héritière d’un riche domaine : l’Aquitaine et le Poitou. Guillaume de Tyr donne, quant à lui, lui une explication politique : Raymond de Poitiers aurait tenté de manipuler la croisade pour l’orienter vers le siège d’Alep et de Césarée, et aurait manipulé Aliénor pour qu’elle influence le roi. Elle échange quelques courriers avec Henri Plantagenêt aperçu à la cour de France, en août 1151, à l'occasion d'un règlement de conflit réclamant sa présence et, le 18 mai 1152, huit semaines après l'annulation de son premier mariage, elle épouse à Poitiers ce jeune homme fougueux, futur roi d'Angleterre, d'une dizaine d'années son cadet et qui a le même degré de parenté avec elle que Louis VII. Elle gère la succession de Richard, mort en 1199, et prête allégeance à Philippe Auguste, auquel elle accorde pour son fils Louis, la main de Blanche de Castille, sa petite-fille. Ce qui est très important (…) c’est le fait (…) que les contemporains d’Aliénor ont réellement cru qu’elle était une reine luxurieuse et (pis encore !) La trahison d’Aliénor d’Aquitaine Accueil > Magazine > Histoire > La trahison d’Aliénor d’Aquitaine E n 1173, fatiguée des incartades de son mari et inquiète de voir son influence diminuer, Aliénor d’Aquitaine décide de soutenir ses fils qui se querellent avec leur père. Son activité est suspendue pour la période 1173-1189, avant de reprendre dès sa libération. Elle va également chercher Bérangère de Navarre (fille de Sanche VI de Navarre, dit le Sage) et passe avec elle par les Alpes et l'Italie pour finalement rejoindre Richard à Limassol, sur l'île de Chypre, où Bérangère et ce dernier se marient. En 1170, Richard est proclamé duc d'Aquitaine et Aliénor gouverne son duché en son nom. Elle grandit au milieu de la cour de Poitiers, une des plus raffinées de l'époque. Celui-ci, Guillaume IX d'Aquitaine, troubadour autant que chevalier, célébrait l'amour courtois et accueillait les poètes à la cour de Poitiers. La même explication est donnée pour l’échec de celle de 1101 (celle de Guillaume le Troubadour). Deux filles sont nées du mariage avec Louis VII : - Marie (1145-11 mars 1198), qui épouse en 1164 Henri Ier, comte de Champagne, dit « Le Libéral », et devient régente du comté de Champagne de 1190 à 1197. Cette vision a été radicalement remise en cause récemment par K. M. Broadhurst : en effet, en regardant en détail les œuvres auparavant considérées comme commandées ou dues au patronage d’Aliénor, très peu comportent une mention de cette commande. Elle parcourt alors l’Angleterre, y libère les prisonniers d’Henri II et leur fait prêter serment de fidélité au nouveau roi. Aliénor a été une remarquable administratrice de ses terres d’Aquitaine. Dans ce cas, comme le fait remarquer Jean de Salisbury, l’accent doit être porté sur la demande de rupture formulée par la reine pour motif de consanguinité. Aliénor d'Aquitaine est la fille aînée de Guillaume X, Duc d’Aquitaine, lui-même fils de Guillaume IX le Troubadour et d’Aénor de Châtellerault, fille de Aymeric Ier de Châtellerault, un des seigneurs vassaux de Guillaume X. Aliénor, « l'autre Aénor » en langue d'oc, est ainsi nommée en référence à sa mère Aénor. Plusieurs chroniqueurs évoquent l’affaire, tout en écrivant qu’il vaut mieux ne pas en parler, signe qu’elle est connue de tous et de nature à porter atteinte à la réputation de certains contemporains. La duchesse Aliénor n'a pas manqué non plus à la tradition familiale et, sa vie durant, a entretenu autour d'elle une cour de poètes comme son grand-père. Dans un premier temps, Henri II tente de faire dissoudre le mariage (jusqu’à la mort de Rosemonde de Clifford), mais le cardinal Ugucione, nonce apostolique, lui oppose une fin de non-recevoir. Durant toute cette période, l’analyse des chartes montre une assez faible implication d’Aliénor dans le gouvernement : elle est là pour légitimer les actes. Katharine Hepburn incarne Aliénor d’Aquitaine en 1968 dans le film de Anthony Harvey "Le Lion en hiver" T.C.D / VISUAL Press Agency . La représentation d'Aliénor d'Aquitaine sur le mur de la chapelle Sainte-Radegonde de Chinon est sujette à caution : il pourrait s'agir en fait de son fils Henri le Jeune couronné du vivant de son père ce qui lui permettait de porter couronne et manteau de vair. On peut joindre à cette attribution a minima l’Histoire des ducs de Normandie, par Benoît de Sainte-Maure. D’un autre côté, sans qu’on puisse attribuer l’origine d’œuvres à des commandes royales, un certain nombre ont certainement été composées en leur honneur, ou dans le but de leur plaire, ou ont dû valoir à leur auteur une généreuse récompense. Il apparaît donc que la cour Plantagenêt protège les artistes, et que l’époque connaît une importante floraison littéraire, qui pénètre très peu à la cour de France. Guillaume IX d'Aquitaine, son grand-père, serait le plus ancien des troubadours. Le fait d'être femme a limité ses pouvoirs pendant les périodes de crise. L'historien Jean Flori interprète ce silence comme un désir de ne pas nuire au roi. Elle accorde une charte de commune à Poitiers, et modernise la ville : construction de halles, d'une enceinte nouvelle, agrandissement de son palais, etc. Très belle, mais froide et réservée, d’esprit libre et enjoué, Aliénor déplaît à la cour de France : elle est critiquée pour sa conduite et ses tenues jugées indécentes ; de plus, les troubadours qu’elle fait venir ne plaisent pas toujours. Ils ont deux filles, Marie de France (1145-1198), qui deviendra comtesse de Champagne de par son mariage avec Henri Ier le Libéral, et Alix de France (1151-1195), qui deviendra comtesse de Blois de par son mariage avec Thibaut V le Bon. Aliénor tente de rejoindre la cour de Louis VII à Paris mais est arrêtée avant par les soldats de son mari. Aliénor et Bérangère le rejoignent le 30 mars. Plus la probabilité qu’Aliénor hérite du duché d’Aquitaine augmente, plus on soigne son éducation : lecture, écriture, latin, musique, chasse, équitation… Sa fin de vie est agitée, car elle doit s'occuper des affaires de succession de deux royaumes. Grâce à elle et à son goût pour la poésie, de nombreux troubadours ont pu vivre de leur art. Il meurt le 6 avril 1199, et elle prend aussitôt parti pour son dernier fils Jean : à 77 ans, elle parcourt tout l’ouest de la France, rallie l’Anjou qui s’était prononcée pour le comte de Bretagne, et fait prêter serment à Jean sans Terre dans son duché d'Aquitaine. Peu de vies furent aussi remplies que celle d'Aliénor d'Aquitaine. Dans les treize années qui suivent, elle lui donne cinq fils et trois filles, dont le futur Richard Cœur de Lion. Indignée par la nouvelle, et par l’absence de réaction du pape (qui protège normalement les croisés), Aliénor écrit néanmoins à celui-ci pour lui demander de l’aide et fustiger son inertie, parvient à rassembler l'énorme rançon (cent cinquante mille marcs d’argent, équivalant à deux années de recettes pour le royaume d’Angleterre) qu'elle apporte elle-même à Mayence à Henri VI, fils de Frédéric Barberousse (hiver 1193-1194)77. Parmi les enfants de Marie de Champagne, on compte Henri II de Champagne, qui devint roi de Jérusalem, et Thibaut III de Champagne qui succéda à son frère à la tête du comté. Au XIIe siècle, le duc d’Aquitaine avait trois enfants : Aliénor, Pétronille et Guillaume. Il erre ensuite en Aquitaine, et meurt finalement de dysenterie. Les événements d’Antioche, ramenés à l’importance d’un incident par l'historien Jean Flori, ont depuis presque neuf siècles suscité une abondante littérature : cette infidélité d’Aliénor (dont tous les historiens ne sont pas convaincus) a non seulement des conséquences graves sur l’histoire politique, mais son rapport par les chroniqueurs nous en apprend beaucoup sur les mentalités de l’époque, et cet épisode est devenu depuis un enjeu pour les historiens, toujours controversé. Augmentée des épouses des autres croisés, la croisade française se trouve encombrée d’un interminable convoi qui la ralentit. Enfin, le mariage est annulé le 21 mars 1152 par le synode de Beaugency, pour motif de consanguinité aux 4e et 5e degrés (à strictement parler le divorce n'existe pas à l'époque). Après un arrêt dû à une maladie d’Aliénor, ils remontent ensuite vers la France. L’épisode de la maîtresse d’Henri II, Rosemonde, se greffant là-dessus (rumeur d’empoisonnement sur ordre d’Aliénor), certains chroniqueurs lui prêtent une liaison avec l’évêque de Poitiers Gilbert de la Porrée et avec le connétable d’Aquitaine Saldebreuil, etc. Malgré son souhait de se retirer de la vie publi-que, elle continue à tenir des rôles officiels jus-qu’à son décès, en 1204. Cette enfant deviendra la mère de Saint Louis. Dernière modification de cette page le 10 novembre 2020 à 20:40. Aliénor retourne précipitamment en Angleterre empêcher son plus jeune fils, Jean sans Terre, le mal aimé, de trahir son frère Richard. Mais là encore, elle n’exerce seule et pleinement le pouvoir, que parce que le roi se retire volontairement. Elle devient l’héritière du duché d'Aquitaine à la mort de son frère Guillaume Aigret, en 1130. En 1173, elle trame le complot qui soulève ses fils Richard, Geoffroy et Henri le Jeune contre leur père, Henri II. une reine n’hésitant pas à prendre l’initiative de la rupture ». Après avoir débarqué en Angleterre le 8 décembre 1154, Henri reçut rapidement les serments de loyauté de plusieurs barons et fut couronné aux côtés d'Aliénor à Westminster le 19 décembre. Aliénor d’Aquitaine Duchesse d’Aquitaine, Reine de France (1137 – 1152) puis d’Angleterre (1154 – 1204) 1122/1124 – Poitiers, 1204 Héritière du duché d’Aquitaine et du comté du Poitou à la mort de son père en 1137, Aliénor est mariée au dauphin de France qui deviendra roi sous le nom de Louis VII. Deux versions sur la conclusion de ces noces sont possibles : soit, craignant que sa fille soit enlevée (et épousée) par un de ses vassaux ou de ses voisins, le duc Guillaume avait proposé à son suzerain le roi de France, avant de mourir, d’unir leurs héritiers, soit le roi fait jouer la tutelle féodale que le suzerain détient sur l'orpheline héritière d'un de ses vassaux, et la marie à son fils (situation qui rappelle le « mariage oblique » décrit par les ethnologues). Le contexte de la croisade aggrave encore la sensibilité à ce qui touche la sexualité : Jean Flori note que, en arrière-plan, la sexualité au cours de la croisade, même légale, était déjà jugée de façon défavorable : sans évoquer Aliénor, plusieurs contemporains attribuent l’échec de la deuxième croisade aux fautes morales des croisés. « Aliénor d'Aquitaine » expliqué aux enfants par Vikidia, l’encyclopédie junior, La révolte de 1173-1174 et les quinze ans de captivité, https://fr.vikidia.org/w/index.php?title=Aliénor_d%27Aquitaine&oldid=1489020, Personnalité féminine par ordre alphabétique, Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0. Le troubadour Bernard de Ventadour, qu’elle accueille à sa cour en 1153, lui dédicace l'une de ses chansons en la surnommant « la duchesse de Normandie ». Son goût prononcé pour les belles filles et les intrigues politiques, et le peu de considération qu'il porte à la morale ecclésiastique lui valent d'être excommunié. Seules les célébrités ayant une note de 4 ou + peuvent prétendre à une place au Paradis. Mais en emmenant les troubadours, suivantes et autres épouses de croisés, elle ralentit le convoi. Bienvenue sur la généalogie de Juliette et Laurent ZANELLA, L'Arbre en Ligne utilise le logiciel Geneweb (version 7.0). Aliénor d'Aquitaine (Eleanor de Guyenne, Éléonore) naît en France vers l'an 1122. Son fils libéré, Aliénor d’Aquitaine se retire à l’abbaye de Fontevrault et décède en 1204, laissant derrière elle l’image quasi sacrée d’une femme politique d’une grande modernité. Ceci dit, il n'est pas contestable que, à l'exemple d'Aliénor d'Aquitaine, Marie ait eu des comportements de mécène, encourageant les gens de lettres13 en une période où la littérature en langue vulgaire connaissait un essor impressionnant. Son père meurt à trente-huit ans (1137), le Vendredi saint au cours d’un pèlerinage vers Saint-Jacques-de-Compostelle. Il est fort probable qu'elle ait déjà eu en tête à Antioche la séparation d'avec Louis VII. Au début du printemps 1148, la croisade s’arrête dix jours à Antioche : elle y est accueillie par Raymond de Poitiers, oncle d’Aliénor, prince d’Antioche. Les Ramnufides seraient également apparentés aux Guilhelmides, expliquant le choix pour succession pour le duché d'Aquitaine au début du X e siècle.. Gérard d'Auvergne est le neveu supposé Guérin II, fils de Guérin I er d'Auvergne. L'échec de la conférence de Montmirail (6 janvier 1169), et la difficulté de maintenir sa domination sur un ensemble aussi vaste et hétérogène poussent Henri II à une réforme dynastique. Louis VII est couronné à peine un mois après le mariage Elle parcourt alors l’Angleterre, y libère les prisonniers d’Henri II et leur fait prêter serment de fidélité au nouveau roi. Elle échange quelques courriers avec Henri d’Anjou, aperçu à la Cour quelques semaines plus tôt. À la cour fastueuse qu'elle tient en Aquitaine, elle favorise l'expression poétique des troubadours en langue d'oc. Elle devient l’héritière du duché d'Aquitaine à … Aliénor d'Aquitaine est la fille aînée de Guillaume X, duc d'Aquitaine et comte de Poitiers, lui-même fils de Guillaume IX le Troubadour , et d'Aénor de Châtellerault, fille d'Aymeric I de Châtellerault, un des vassaux de Guillaume X. Les enfants majeurs, ou toutes autres personnes vivantes, doivent se manifester directement auprès du, Parenté avec Louis VII de FRANCE (conjoint), Parenté avec Henri II d'ANGLETERRE (conjoint), Grands parents paternels, oncles et tantes, Grands parents maternels, oncles et tantes, Recherches avancées (par lieu, date, profession...), Décédée le 31 mars 1204 (mercredi) - Poitiers, 86, Les causes de discorde entre les deux époux s’ajoutent aux difficultés du voyage : la bataille du mont Cadmos, où l’imprudence d’un de ses vassaux manque de causer la perte de la croisade ; les manquements des Byzantins (qui leur cachent d’abord que les Germains ont été battus, puis ne leur fournissent pas les navires promis) ; les retrouvailles avec son oncle Raymond de Poitiers, qui accueille les croisés mais ne reçoit aucune aide de leur part ; Tout cela provoque, avec l’infidélité supposée d'Aliénor (voir plus bas), une rupture entre les deux époux. La nef d’Aliénor est prise dans une bataille navale entre Roger II de Sicile et l’empereur Manuel Comnène : elle tombe aux mains des Byzantins, avant d’être aussitôt délivrée par les Normands de Sicile. Aliénor d`Aquitaine (1120 - 1204) Deux fois reine Corrigé du DST N°2 Histoire 1/ Le règne de Philippe Auguste (1180 DST histoire n°2 Décembre 2013 1/ Le règne de Philippe Aliénor est emprisonnée pendant presque quinze années. Ils reviennent séparément en bateau jusqu’en Italie. Après 1154, tous ses actes sont soit précédés d’une décision du roi d’Angleterre, soit confirmés ensuite par lui. Aliénor d'aquitaine est au Paradis! Malgré cela, Henri II tient probablement un rôle important dans le patronage des artistes : il commissionne dans les années 1160 la rédaction du Roman de Rou, conjointement à Aliénor. Pendant que ce dernier est en croisade, elle gouverne en son nom jusqu’au début de 1191. Les historiens ont longtemps attribué à Aliénor d’Aquitaine un rôle important de mécène, notamment auprès des troubadours, ayant été formée à l’exemple de ses père et grand-père. Le jeune couple royal (les époux ont moins de vingt ans) tente de conquérir Poitiers et Toulouse, et Aliénor est souvent critiquée pour sa « mauvaise » influence sur son époux. Mais rapidement, c’est Henri II qui prend les décisions ; cinq grossesses les sept premières années la tiennent peut-être à distance. Le domaine du roi de France s'accroît de ces terres entre Loire et Pyrénées ; mais le duché d Aquitaine n est pas rattaché à la Couronne, Aliénor reste duchesse, et l'éventuel fils aîné du couple sera titré roi deFrance et duc d Aquitaine, la fusion entre les deux domaines ne s opérant qu une génération plus tard. Le 19 décembre 1154, ils sont couronnés roi et reine d’Angleterre par Thibaut du Bec, archevêque de Cantorbéry. Guillaume X propose au roi Louis VI - le gros Indignée par la nouvelle, Aliénor écrit au pape Célestin III pour lui demander de l’aide, parvient à rassembler l'énorme rançon demandée pour sa libération et va la porter elle-même. Le domaine royal s'accroît de ses terres entre Loire et Pyrénées ; mais le duché d’Aquitaine n’est pas rattaché à la Couronne de France, Aliénor en reste la duchesse. Pourtant, son père, Guillaume X, duc d’Aquitaine, doit se résoudre à se passer d’un fils : le jeune héritier, Guillaume Aigret, meurt en 1130. Mais il échoue, et doit subir un siège à Limoges, puis s’enfuir. Parution de livre “Aliénor d’Aquitaine” par Martin Aurell.En voici le descriptif : “Convoitée pour son vaste héritage, qui s’étend de la Loire aux Pyrénées et de l’Atlantique à l’Auvergne, Aliénor d’Aquitaine a marqué le XII e siècle de son empreinte.
Restaurant Cognac Ouvert,
Les Genres En Prose,
Barfleur Cherbourg Bus,
Séjour Linguistique Londres Lycéen,
Camping Pouligny Notre-dame,
Jogging D'écriture Cm2 Mallory,
Vente Maison Particulier,
Puissance Moto 2,
Location Maison Moret-veneux Les-sablons Thomery,
Assistance Sociale Montreuil,