Cette conception dérive du souci dâempêcher les opposants de manipuler le champ religieux contre lâinstance étatique. Lâarrivée au cimetière de ce cortège dominé par la logique de la masse et de lâislam communautaire allait bientôt céder la place à lâultime prière présidée par les officiels, en lâoccurrence le ministre des Affaires religieuses, le Président du Conseil islamique, le Gouverneur de la ville et les autorités locales. Histoire - La Grande Mosquée de Kairouan (arabe : Ø§ÙØ¬Ø§Ù
ع اÙÙØ¨Ùر باÙÙÙØ±ÙاÙ), également appelée mosquée Oqba Ibn Nafi (arabe : جاÙ
ع Ø¹ÙØ¨Ø© Ø¨Ù ÙØ§Ùع) en souvenir de son fondateur, est lâune des principales mosquées de Tunisie située à Kairouan qui est parfois considérée comme la quatrième ville sainte de lâislam. Ou savez-vous comment améliorerlinterface utilisateur StudyLib? Voir les 13 visites à Grande Mosquée de Kairouan sur Tripadvisor Ses monuments retracent lâhistoire de cette ancienne capitale médiévale.La Grande Mosquée, fondée en 670 et reconstruite en 836, est une des plus anciennes au monde.Les Il la doit également à lâinfluence quâil exerce sur lâesprit des musulmans pratiquants. Des mosquées ont été construites en dehors de la péninsule d'Arabie au fur et à mesure du déplacement des musulmans, à travers les conquêtes, le commerce et les flux migratoires. Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes? Néanmoins, elle a continué dâêtre le centre spirituel de Kairouan : lieu de réunions des fidèles, de prières, de prêches hebdomadaires (khotba ), de mémorisation du Coran par les dictées orales (vulgo malla ; arabe litt. 48Tandis que Bourguiba justifiait sa campagne de sensibilisation par un raisonnement rationnel tout en ne manquant pas de mobiliser le registre religieux dans une bataille qualifiée de « Grand Jihâd » (al-jihâd al-akbar ) par opposition au « Petit Jihâd » quâaurait été la lutte de libération nationale, le Cheikh Khelif diffusa un « Livre Vert » où il sâattaqua violemment à ceux qui rompent le jeûne de Ramadan au point que verser leur sang serait, à ses yeux, licite et la prière de mort non autorisée à leur égard. kairouan.org le portail de référence, vous allez découvrir un patrimoine culturel et historique impressionnant de la ville de Kairouan classée héritage mondial par lâUnesco et prix Agha Khan dâarchitecture.. Plus de 600 pages web 350 rubriques et près de 2.000 images ! Les dynasties aghlabide, fatimide, ziride, hafside, mouradite et husseïnite qui ont gouverné lâancienne Ifriqiya musulmane ont toutes contribué au maintien et à la sauvegarde de ce monument historique connu pour avoir été le foyer intellectuel où se sont distingués des savants célèbres comme le grand jurisconsulte malikite Sahnoun (777-854), le médecin Ibn al-Jazzar (898-980), lâastronome Ibn Abi al-Rijal (m. 1053), le poète Ibn Rachiq (1000-1064) et dâautres encore. Les matériaux utilisés pour la construction sont la pierre, la brique et le marbre. 52Le mouvement de masse fut suivi dâun grand nombre dâarrestations. Fondée en même temps que la ville de Kairouan par les conquérants (ghuzât) musulmans, en lâan 50 de lâHégire (670 ap. J-C.), la Grande Mosquée de Kairouan (al-Jamaâ al-kabîr) est le plus ancien lieu de culte de lâOccident musulman. Pour la décoration il y a des panneaux de bois qui sont peints ou sculptés. Founded at the same time as the city of Kairouan (al-QayrawÄn) by Muslim conquerors in 50 AH/670 AD, the Great Mosque (al-Jama âal-Kabir) is a high place of worship characterized by monumental architecture and religious prestige and history. 83 â La répression et la récupération des manifestations politiques de la religion renforcent lâautorité de lâÃtat. 30En 1956, lâimam Khelif est également désigné comme directeur de la branche zaytounienne de Kairouan. Les principaux accusés ont été condamnés par le tribunal militaire aux travaux forcés à perpétuité ou à des peines allant de 15 à 20 ans de travaux forcés. mihâna) traversées par Kairouan comme celles de 1833 et 1864 au cours desquelles les Kairouanais avaient participé et appuyé des émeutiers au point dâavoir eu à payer un prix fort, sans parler des révoltes médiévales qui ont abouti à la destruction renouvelée par le pouvoir central de la muraille de la ville â plus de sept fois détruite dit la légende historique â ainsi que la punition des notables et des autres habitants. 15Des familles dâulémas â imams, muftis, qadhis, faqihs - présidaient au destin de la Grande Mosquée jusquâà la fin du protectorat français en Tunisie. Lâémergence de lâacteur femmes, en position subalterne et non centrale, tient à la fois de la logique identitaire et de la logique islamiste dâinvestissement de lâespace public par le biais du hijâb dont la diffusion fulgurante, ces dernières années, est combattue par les autorités tunisiennes. La propagande officielle adoptera cette version des faits pour affirmer, y compris du côté du procureur de la République lors du procès, quâil ne sâagit aucunement dâune manifestation religieuse mais dâune « affaire personnelle » (qadhiya chakhsiya). La mosquée est le lieu de culte des musulmans.L'appel du muezzin invite les fidèles à venir y prier cinq fois par jour.La prière collective se déroule sous la direction d'un religieux lettré, l' imam, choisi pour son niveau de connaissances religieuses, Le terme signifie « celui qui est devant, celui qui montre la voie ». Les cassettes de Khelif qui nâest pas islamiste mais salafiste circulent aisément et sont fort prisées par les Musulmans des pays du Golfe où il est connu et réclamé, grâce à nombre de manifestations dont un captivant et très suivi entretien sur la chaîne satellitaire « Iqra » diffusée à partir de Riyad. Par sa monumentalité architecturale et par son prestige religieux, la Grande Mosquée de Kairouan occupe une place de choix dans lâespace urbain et dans lâimaginaire des Kairouanais et des Maghrébins. Câétait du jamais vu de mémoire des Kairouanais qui, tous milieux confondus, se sentaient unis et solidaires lors de la disparition de lâimam Khelif. 34Outre la destruction de la maison du Parti destourien et dâune ambulance, le bilan des morts aura été relativement lourd même sâil demeure encore aujourdâhui inconnu. Espaces, institutions et pratiques. Mieux, lâex-Gouverneur de Kairouan, de Sousse et de Nabeul deviendra, après son expérience carcérale, directeur de prison, avant de se retrouver imam de la Mosquée de sa ville natale, Béni Khalled au Cap-Bon. En tout cas, la nomination de Khelif, qui déroge à la règle de « la succession familiale », a été prise du temps du gouvernement Tahar Ben Ammar. J-C.), la Grande Mosquée de Kairouan (al-Jamaâ al-kabîr) est le plus ancien lieu de culte de lâOccident musulman. Le grand lot des lettrés citadins qui se sont engagés dans ce mouvement conservateur était formé de mouderess formés à la touna qui exerçaient également les fonctions dâimams et de prédicateurs dans les mosquées. à Tunis, il exerce en tant que prédicateur par intérim à la Mosquée de la Sebkha ; lieu connu pour avoir été le lieu dâenseignement du Cheikh Abdelaziz Baouandi, le fondateur et le président de lâAssociation de sauvegarde du Coran fondée en 1934 et relayée, après sa mort en 1947, par LâAssociation des Jeunes musulmans afin de propager la méthode orale de lâenseignement du Coran (imlâat) à Tunis et à lâintérieur du pays. On insiste en général beaucoup sur l'absence, en islam, de clergé à proprement parler et d'aménagements liturgiques spécifiques de la mosquée. AccueilNuméros125La Grande Mosquée de Kairouan. Fondée en même temps que la ville de Kairouan par les conquérants (, ) musulmans, en lâan 50 de lâHégire (670 ap. J-C.), la Grande Mosquée de Kairouan (. ) 47Les évènements de Kairouan du mois de janvier 1961 avaient pour motif la mutation de lâimam Khelif ainsi que la provocation quâaurait suscitée le tournage, au sein de la Grande Mosquée, dâun « remake » du « Voleur de Bagdad » par une équipe de cinéastes occidentaux autorisée par lâadministration à opérer dans lâenceinte sacrée. Lâimam Khelif avait, en ce temps-là , mené une campagne contre la politique de Bourguiba encourageant la rupture du jeûne pour motif de lutte contre le sous-développement. Elle abritait une bibliothèque contenant des manuscrits, des enluminures du Coran, des traités de fiqh et des ouvrages historiques et scientifiques. Leur appartenance aristocratique ancrait lâalliance entre le religieux et le politique, tout en les séparant. Il sâagit de la Grande Mosquée de Kairouan. Le pays compte ainsi des mosquées dont une qui fait partie des plus anciennes à travers le monde musulman. Lâitinéraire de cet homme de religion aspirant à une carrière politique en vue de « promouvoir la vertu et combattre le vice » (al-amr bi-l-mâarûf wa-l-nahay âalâ al-munkar) sera totalement réorienté avec le changement du 7 novembre 1987 qui déposa Bourguiba. Si tu veux, tu peux accélérer sa punition en ce monde ; si Tu veux, Tu renvoies sa punition au Jour du Jugement Dernier ; et si Tu veux, le punir à la fois ici-bas et dans lâau-delà  ». Câest également lâexpression, au sein de la Zaytouna et de ses différentes sections, dâune nouvelle culture islamique à relents nostalgiques et dâune sensibilité politique fortement solidaire dâun projet dâhégémonie culturelle qui serait à saisir en rapport dâinversion/réaction avec la culture et le projet de lâélite sadikienne occidentalisée. Bien que la représentation figurée ne soit pas interdite dans le Coran, elle ne trouve pas sa place dans les mosquées1. Khelif était ainsi devenu le nouveau « saint » (walî) de Kairouan au point que tout gouverneur ou responsable désigné se devait de rendre visite à lâimam dans sa maison. En somme, la production intellectuelle de Khelif apparaît comme une Åuvre religieuse conjuguant réformisme conservateur et fidélité à la tradition malikite ashacrite. 64Reste que la réforme de lâenseignement lancée par Mohamed Charfi en 1992 pour contrecarrer lâinfluence des idées islamistes dans les livres et les milieux scolaires poussera le Cheikh Khelif à sortir de sa réserve et à sâexprimer, en tant que député, contre cette réforme et contre la lecture moderniste de lâislam. 22Mais, une autre candidature est proposée à la même période par lâautorité locale : celle de Abderrahman Khelif, titulaire du plus haut diplôme de la Zaytouna, al-calamîya (lâéquivalent actuel de La Licence universitaire), et mouderess de seconde classe à la section zaytounienne de Kairouan. à ses côtés, il y avait le second imam de la Grande Mosquée de Kairouan, Mohsen Temimi, député et homme modéré. 67Lâéchange des messages de condoléances disait la tristesse profonde ressentie à lâoccasion de la perte de lâimam qui présidait régulièrement les prières du Vendredi et les cérémonies religieuses depuis plus dâun demi-siècle. Vous pouvez ajouter ce document à votre liste sauvegardée. Cette révocation/mutation de lâimam Khelif allait bientôt prendre un tournant insoupçonnable. 17La transformation de la Zaytouna en une faculté théologique moderne résulte de la réforme de lâenseignement conduite par le ministre Mahmoud Messadi, un sadikien moderniste, syndicaliste et partisan de Bourguiba. Ils ont ainsi investi le champ religieux et intellectuel en vue de se substituer à la bourgeoisie traditionnelle issue des « grandes familles » et contrecarrer lâinfluence de la petite-bourgeoisie occidentalisée dont lâélite politique était emprisonnée ou exilée par le protectorat. On trouve souvent, sur le toit des mosquées, La Grande mosquée de Kairouan pas cher : retrouvez tous les produits disponibles à l'achat dans notre catégorie Littérature En utilisant Rakuten, vous acceptez l'utilisation des cookies permettant de vous proposer des contenus personnalisés et de réaliser des statistiques. Un tel rang symbolique fut, pour longtemps, assuré grâce au concours des dirigeants politiques et des dignitaires religieux qui ont façonné lâhistoire et la mémoire de la « ville sainte » de lâIslam nord-africain. Ne brossait-il pas là un auto-portrait souhaité ? 23Pourquoi Khelif et non pas Saddem comme lâexigeait la tradition locale ? a rédigé une motion dénonçant « les agissements dâune poignée dâhommes irresponsables, aveuglés par la haine, qui ont incité des citoyens peu conscients et des adolescents à commettre des actes criminels ». Lâévocation dâAllah placé au dessus de tous, gouvernés et gouvernants, est suivie dâun (pro)nom inexprimé (« Lui ») qui sâinscrit dans une ellipse référant au symbole collectif : celui de lâimam résistant à un pouvoir que la masse défie le temps dâune manifestation plus spontanée quâorganisée. n) by Muslim conquerors in 50 AH/670 AD, the Great Mosque (al-Jama âal-Kabir) is a high place of worship characterized by monumental architecture and religious prestige and history. Dâoù le risque de confrontation avec le pouvoir et le recours à la violence pour imposer la domination, de lâun au détriment de lâautre. Le tapis de Kairouan est une référence, en la matière. Soumission : Recommandations dâécriture aux auteurs. 75Lâon renoue là avec lâimaginaire religieux dans lequel les anges, les saints et les hommes vertueux sont enveloppés dâune lumière divine radieuse. 16 juil. 36Au fond, sans la rébellion de janvier 1961, lâimam Khelif ne serait que lâombre de lui-même ; tout au plus un imam zélateur dont lâactivité nâaurait pas dépassé les limites de la Grande Mosquée de Kairouan. It is a place for prayer, visits, meetings and gatherings for readings of the Koran (imlâat). La nouvelle courait, de bouche en oreille, auprès des habitants de Kairouan, en cet après-midi du dimanche 19 février 2006, à la sortie de la prière du âAsr effectuée dans lâenceinte de la Grande Mosquée. Kairouan est fondée par Okba Ibn Nafaâ en 670, malgré l'hostilité des populations berbères, qui se révoltèrent sous la conduite de la prophétesse Al Kahéna. Or, le problème provient du fait que la protestation émerge de lâintérieur de lâappareil étatique des imams et non des marges des institutions. Mohamed Kerrou, « La Grande Mosquée de Kairouan », Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée [En ligne], 125 | juillet 2009, mis en ligne le 05 janvier 2012, consulté le 24 décembre 2020. Founded at the same time as the city of Kairouan (al-Qayraw. 26Né à Kairouan le 27 mai 1917 et décédé le 19 février 2006 à l'âge de 89 ans, Khelif apprit les Soixante sourates du Livre saint dans les écoles coraniques (koutteb-s) de sa ville natale. 38à la différence du Cheikh Mohamed Al-Joudi qui est le dernier savant musulman de Kairouan, Abderrahman Khelif constitue le prototype de lâintellectuel religieux dont lâitinéraire et la production intellectuelle ne sâinscrivent pas dans la « chaîne » du savoir local constitué par les écrits biographiques des savants et des saints de la ville. Lâenterrement dans lâenclos familial des Khelif rejoint la logique du partage lignager et politique de lâespace urbain. Il est même allé jusquâà dire, dans ses réponses au président du Tribunal, que si le Gouverneur de Kairouan avait sollicité son intervention, il nâaurait pas hésité à apporter son concours en vue de calmer la situation. TunisiaTourismTV â La ville de Kairouan possède un fabuleux patrimoine. Reste que depuis cette manifestation dirigée contre les représentants de lâEtat, lâimam Khelif est devenu, pour les Kairouanais, le « héros de la foi » et le symbole de résistance de la ville de Kairouan face au pouvoir politique perçu comme étant « injuste et impie ». It is a place for prayer, visits, meetings and gatherings for readings of the Koran (imlâat).Our study will reconstruct the contemporary social history of the Great Mosqueâs religious space in relation to the career of its imam, Sheikh Abderrahman Khlif (1917-2006), in order to understand the logic behind the reproduction of urban moral order through the charisma of the âTunisian Savonarolaâ who opposed Bourguiba and his modernizing project. Le lieu, Attentats et religion : amalgame injustifié, Collège Vaugelas Fiche d`objectifs 5e les débuts de l`Islam, Portes ouvertes de la maison de prière de Laon, Une description de la mosquée de Damas «Il y a dans, © 2013-2020 studylibfr.com toutes les autres marques commerciales et droits dauteur appartiennent à leurs propriétaires respectifs. 11Le mythe de fondation de la ville est façonné par trois légendes tissées autour du personnage du célèbre conquérant : celle de lâappel lancé aux « bêtes sauvages » pour quitter au plus vite le lieu choisi, celle de la mystérieuse voix lui indiquant, au cours dâun rêve nocturne, lâemplacement du « mihrâb » de la Grande Mosquée et celle de la chienne découvrant le célèbre puits de Barrouta, au milieu dâune plaine aride devenue soudain un lieu viable et béni par Allah. Lâimam Khelif qui avait utilisé lâenseignement du Coran comme « un alibi » aurait ainsi fomenté la manifestation parce quâil serait devenu, au moment de la réorganisation de lâenseignement en 1958, un simple instituteur alors quâil était le directeur de la section zaytounienne de Kairouan. Ce slogan témoigne de la popularité de Khelif et du langage politico-religieux emprunté par le mouvement citadin de protestation. Etude de cas : La Grande Mosquée de Damas. Le gouverneur exigea et obtint alors sa révocation en tant que second imam de la Grande Mosquée. Un jugement dâexpulsion pris au temps du protectorat avait été suspendu par le gouverneur de lâÃtat indépendant. Réalisée à la fin des années 1970, la mosquée Faisal est une mosquée moderne sunnite qui accueille tous les rituels des différentes confessions du monde musulman. Câest là son drame historique et, en même temps, sa force provenant de son rôle de médiateur entre deux univers politico-religieux : lâunivers des savants et lâunivers des militants. 40Khelif ne sâinscrit pas dans cette tradition quâil connaît formellement mais plutôt dans une autre sensibilité : celle de lâimam prédicateur et du religieux politique de type organique au sens gramscien. La raison réside dans la double contradiction entre, dâune part, un étatisme moderniste et une société attachée aux valeurs islamiques et, dâautre part, entre un islam contestataire naissant et un islam traditionnel agonisant. (Pour les plaintes, utilisez Elle serait peut-être aussi un héritage du trône surélevé depuis lequel le commandant en chef sassanide passait en revue ses troupes. Câest ainsi que fut montée la fameuse « Affaire de Kairouan » et que le procès eut lieu au sein dâun tribunal militaire réuni à Tunis en juillet 1961. Les matériaux utilisés pour la construction sont la pierre, la brique et le marbre. Tel sera le destin du mouvement islamiste tunisien qui émerge dans un cadre national puis sâexpatrie. Câétait, en fait, la goutte dâeau qui fit déborder le vase depuis quâune tension se fit sentir lors du mois de Ramadan de la même année. The Great Mosque of Kairouan (Arabic: جاÙ
ع اÙÙÙØ±ÙØ§Ù Ø§ÙØ£Ùبر â), also known as the Mosque of Uqba (جاÙ
ع Ø¹ÙØ¨Ø© Ø¨Ù ÙØ§Ùع), is a mosque situated in the UNESCO World Heritage town of Kairouan, Tunisia and is one of the most impressive and largest Islamic monuments in North Africa.. De formation religieuse de type classique, lâimam Khelif présidait régulièrement les prières du vendredi et les cérémonies religieuses, prêchait et professait, tout en rédigeant et publiant des écrits destinés aux fidèles, assurant par-là la maintenance et la reproduction de lâordre social et moral. Catalogue of 552 journals. 57Aussi, le procès des 138 Kairouanais ne dura que six audiences â du 19 au 24 juillet 1961 - au terme desquelles le ministère public demanda, sur la base dâun très sévère réquisitoire, la peine capitale. Voir la notice dans le catalogue OpenEdition, Plan du site – Mentions légales & crédits – Flux de syndication, Nous adhérons à OpenEdition Journals – Ãdité avec Lodel – Accès réservé, You will be redirected to OpenEdition Search, Les mosquées. Il érigea la grande mosquée de Kairouan, qui demeure l'un des plus prestigieux monuments de l'Islam. Les touristes peuvent visiter le lieu, même ceux qui ne sont pas de confession musulmane. La même année, il réussit le concours d'aptitude à l'enseignement et il est nommé mouderess des sciences religieuses à Kairouan. 32Câest ainsi que le 17 janvier 1961, un groupe de fidèles réunis au sein de la Grande Mosquée de Kairouan décida de se diriger vers le siège du Gouvernorat. Lors du procès, ses avocats ainsi que ceux de Khelif plaideront non-coupables sur la base de ce passé nationaliste et de la réputation des deux Cheikhs à Kairouan. 14La Grande Mosquée de Kairouan est réputée pour avoir été un « phare du savoir » (manarat âilm) musulman au Maghreb. Photos: Le musée Al-Kafeel expose lâune de ses collections; la grille du sanctuaire dâAba al-Fadl al-Abbas (que la paix soit sur lui) qui a⦠Vidéos Rencontre du Représentant spécial des Nations Unies en Irak avec le Grand Ayatollah Sistani + Vidéo De son côté, lâimam Khelif incarne un type dâhomme religieux intermédiaire ou transitionnel : entre le âalim et lâislamiste, entre lâopposant et lâofficiel, entre le local et le mondial. Pour la décoration il y a des panneaux de ⦠18La victoire de Bourguiba, le chef charismatique qui sâest allié à la Centrale syndicale (UGTT), allait sonner le glas des yousséfistes, des conservateurs et des « féodalités ». 20Les Mârabet avaient, depuis le XVIIIe siècle, la charge de gouverneur (âamil/gaïed ou caïd) de Kairouan. 10Lâécriture de lâhistoire de la ville de Kairouan est une mise en récit des légendes qui ont auréolé la geste de la conquête musulmane de lâAfrique du Nord. 41Le modèle historique de lâimamat est, à ses yeux, incontestablement celui de Sahnoun sans pour autant que Khelif ait la même envergure au niveau du savoir et de la résistance au Prince. Religion et politique étaient ainsi, dès le début, solidaires et séparées. Kairouan. 27Abderrahman Khelif sâinscrit idéologiquement au sein de ce mouvement-là . 33Lâintention de la manifestation de Kairouan était moins la confrontation avec le pouvoir que la volonté dâexprimer un refus. Cependant, une tradition de la connaissance a été conservée grâce à une transmission du savoir assurée par le génie local et stimulée, au Moyen-Ãge, par la dynastie des Hafsides (XIIIe-XIVe siècles) puis, à lâépoque contemporaine, par les Husséinites (XVIIIe-XXe siècles). Basée sur la transmission du savoir traditionnel, la mémoire islamique scripturaire était assurée jusque-là par lâenseignement zaytounien dont la Grande Mosquée de Kairouan était le relais. Câest pour cela que les responsables néo-destouriens réclamèrent, contre les coupables, « des poursuites judiciaires (â¦) et un châtiment exemplaire ». Certes, il nâappartient pas à une tradition radicale et révolutionnaire mais à celle dâun islam citadin aspirant à lâautonomie, tout en subissant le contrôle de lâÃtat sur lâespace urbain et les notabilités locales. 39Ces écrits sâétalent du Xe (Abu Al-âArab) au XVe siècle (Dabbagh) et sont complétés par le dictionnaire des saints rédigé par Al-Knani au XIXe siècle. b) L'extérieur de la mosquée La mosquée est entourée par un mur qui est ouvert par 9 portes. 49La tension était vive à Kairouan où les gens sont attachés à la religion et réfractaires aux réformes modernistes de Bourguiba. Il est ainsi lâadepte et le continuateur de cette méthode littéraliste et de cette idéologie conservatrice qui rompt avec lâeffort dâinterprétation du Texte ou ijtihâd. En 990 , le souverain ziride Mansour ibn Bologhine fait construire la coupole bichrome du bahou , au-dessus de l'entrée de la salle de prière donnant sur la cour [ 7 ] . La fondation dâun camp de garnison (qayrawân) obéit à un choix personnel du chef conquérant, cUqba Ibn Nafic, « lâhomme aux vÅux exaucés » (mustajâb al-dawâc) qui voulait en faire « un phare éternel pour lâIslam ». 1Fondée en même temps que la ville, en lâan 50 de lâHégire/670 de lâère chrétienne, la Grande Mosquée de Kairouan (al-jamac al-kabîr) dite également « Mosquée âUqba », du nom du célèbre conquérant, est le plus ancien lieu de culte de lâOccident musulman. Nhésitez pas à envoyer des suggestions. ! 63Quels que soient les motifs politiques et personnels invoqués par le cheikh Khelif pour son ralliement au nouveau régime, le débat sur la place de la religion est devenu, depuis 1989, central au sein de lâespace public. Elle est signée par environ un millier de Kairouanais, tous milieux sociaux confondus, et basée sur un argumentaire en 8 points évoquant ses qualités. Située, à lâorigine et durant plus de trois siècles, au cÅur de la cité (« çorat al-balad »), en un point nommé as-simât al-kabîr ou « La Grande Rue », la Mosquée de cUqba fut édifiée en premier suivie de la « Maison du Gouvernement » (dâr al-imâra ) bâtie juste en face. 37Khelif incarne la figure de lâimam qui ne pouvait plus être ni un âalim traditionnel, ni un « Savonarole de lâIslam » selon lâexpression de Paul Balta utilisée pour lâimam Khomeiny. Lâabolition des habous a permis de maintenir les familles bédouines, au dépens des Mrabet lesquels, symboliquement amoindris, étaient mécontents de la nouvelle orientation politique. 71Tout se passait, au niveau de la théâtralisation de la mort, comme sâil y avait deux cérémonies funèbres, deux cortèges et deux corps : celui de la communauté des Musulmans ou du peuple investissant la rue dans un élan dâappropriation et dâidentification avec le « héros de la foi » et celui orchestré par les représentants officiels dans une tentative de récupération ultime de « lâimam officiel de lâÃtat». 70La dépouille, couverte du drap vert de la sainteté, était transportée, comme autrefois, sur une civière en bois que les fidèles portaient sur les épaules en se relayant dans un mouvement de contact et de soutien entre les vivants et le mort. 24Un tel processus de déligitimation dont lâimpulsion fut donnée par la réforme de lâenseignement (1958) qui suivit la proclamation du Code de statut personnel (1956), lâabolition de la monarchie et la proclamation de la République (1957) instaurait un rapport nouveau entre Ãtat et religion. 72 â La figure charismatique de lâimam Khelif constitue un modèle de transition entre le savant (âalim) quâil ne pouvait plus être dans les années 1950 et le militant islamiste qui émerge à partir des années 1970-1980. LâIslam dâÃtat se veut, plus que jamais, une arme contre lâislamisme en ascension fulgurante. Câest le fils aîné de lâimam Khelif qui présida la prière du décès (salât al-janâza) en direction du Mihrâb de la Grande Mosquée de Kairouan. En témoigne la pétition qui accompagne sa demande de candidature au poste brigué contre Hammouda Saddem. 16En supprimant lâuniversité zaytounienne et en délégitimant lâaristocratie politique et religieuse â tant orthodoxe que chérifienne - lâÃtat voulait marginaliser définitivement le rôle des ulémas et leur substituer une nouvelle élite politico-administrative chargée de mettre en Åuvre les réformes modernistes de Bourguiba. Khelif est officiellement muté, en tant que mouderess, à Gabès dans le Sud tunisien. b) a activement développé l'article consacré au principal édifice religieux de la grande cité tunisienne, avec l'encadrement du projet Tunisie. 53Fidèle à son habitude de tribun et de pédagogue, Bourguiba dut discourir à deux reprises, au début du mois de février 1961, à propos de « lâaffaire de Kairouan » pour expliquer ses mobiles et démontrer que « lâIslam bien conçu nâest pas une doctrine dâasphyxie intellectuelle ».
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