doivent payer la jugatio sur les biens fonciers. Jusqu’en 410, Rome compte environ 800 000 habitants. Au Tibet, le bouddhisme tibétain est sévèrement contrôlé. Elle atteint 200 000 habitants à la fin du IVe siècle[36]. Padmasambhava fonde aussi la « communauté blanche », composée de laïcs. En effet, l’établissement des nations barbares se fait sur un principe romain en usage depuis le IVe siècle, celui de deux nations distinctes - les Romains et un peuple germain - établies sur le même sol avec des lois différentes appliquées pour chaque peuple. Ils reprennent pour l’Église une part de l’évergétisme décurional pour l’aide aux pauvres et aux malades. La Sicile, l’Afrique, l’Égypte, les Gaules et l’Espagne produisent les céréales qui ravitaillent les grandes villes de l’Empire. Cependant, les chrétiens pensent que l’enseignement traditionnel est indispensable à la formation de l’esprit d’une religion basée sur l’écrit. Dans la première partie du IVe siècle, la nobilitas connaît un brusque élargissement. Au sommet, il y a l'Un, le Bon, d’où émanent différents degrés d’êtres inférieurs, jusqu’à la matière. Après la victoire de Théodose à la bataille de la Rivière Froide en 394, Stilicon prend le titre de magister peditum. En 1720, l'empereur mandchou Kangxi envoie une armée à Lhassa, sous prétexte d'escorter le septième dalaï-lama et de le rétablir au palais du Potala. L’armée ne manque alors plus de soldats, la résistance du réduit byzantin est assurée pour les siècles à venir[62]. En Gaule, l’action de missionnaires déterminés joue un rôle non négligeable dans l’adoption de la religion du Christ. Toutefois, certains historiens pensent que Constantin, entre 312 et le début des années 320, passa dans ses convictions personnelles par une phase intermédiaire et tenta de concilier le christianisme avec la croyance dans une divinité d'où émaneraient tous les dieux, La Divinité, identifiée à partir du milieu du IIIe siècle au Soleil. En 376, les Huns, chassés d’Asie centrale par une sécheresse prolongée et des hivers très durs, repoussent devant eux les Goths qui demandent asile à l’Empire romain. Une période d’instabilité s’ensuit alors, avec jusqu’à sept Augustes au même moment. Le plus connu des miracles Eucharistique est, sans doute, celui de Lanciano, petite ville, en Italie, à quelques kilomètres de la mer Adriatique. Cette dernière persécution marque plus que les autres la tradition chrétienne orientale : l’hagiographie situe pendant la persécution de Dioclétien et ses successeurs le martyre de saints fictifs[89]. L'empereur d'Occident Honorius, installé à Ravenne, est contraint d’accepter l’installation de nouveaux « royaumes barbares fédérés » en Gaule[36]. En 312, Constantin intègre le christianisme à son idéologie et les deux principes monothéistes solaire et chrétien vont cohabiter jusqu’en 324, lorsque Constantin devient le maître unique de l’Empire. En Orient comme en Occident, l’Église se retrouve cependant confrontée à un paradoxe ; elle prône la pauvreté comme idéal, mais est riche, ses clercs sont souvent des aristocrates, et les églises regorgent d'or, d'argent, de bois précieux, d'étoffes chatoyantes et de parfums. Ce site s'adresse à des gens de confessions diverses qui cherchent à comprendre l'islam et les musulmans. Dès ce moment, tout en restant formellement indivisible, l'unité de l'Empire romain est mise à mal par la disparition des deux derniers représentants des Théodosiens, l'empereur d'Occident Valentinien III (425-455) et l'empereur d'Orient Marcien (450-457). ». However, in 1642 the Tsang Desi’s government was toppled by the combined forces of Tibetans and Mongols at the instigation of the Gelug sect which effectively empowered the Fifth Dalai Lama (1617-1685), as the head of state. En 1901, dans un livre étudiant l’artisanat de l’Empire romain tardif[5], l’historien de l’art autrichien Aloïs Riegl réhabilite la période en affirmant qu’elle n’est pas décadente et possède son unité propre. Aujourd’hui, la hiérarchie de l’Église copte se recrute toujours parmi les moines[103]. Ils fondèrent Samye (775), premier monastère du Tibet. Russia has nearly one million Buddhists in its three regions of Kalmykia, Buryatia and Tuva representing around 0.5 percentage of the Russian population. Mais partout dans cette partie de l’Empire romain, les campagnes restent profondément polythéistes[76]. Marcel Le Glay, Jean-Louis Voisin et Yann Le Bohec, Cette moissonneuse est connue par deux bas reliefs à Arlon et Montauban-Buzenol et par la description de. La collecte des impôts par les décurions aboutit parfois à des soulèvements locaux en Syrie. Les naviculaires ont l’obligation de transporter l’annone militaire sous peine de grave sanction pénale. La conquête est plus difficile que prévu et n’est définitive qu’au terme d’une guerre dévastatrice entre 552 et 554, au cours de laquelle la Provence lui échappe dans le cadre d'une alliance avec les Francs, partisans de l'orthodoxie chrétienne[45] et représentants de l'autorité romaine en Gaule. Publié au Seuil, collection Points Histoire. Ainsi Porphyre de Gaza obtient de l’impératrice Eudoxie, qu’elle fasse fermer par son époux Flavius Arcadius les temples polythéistes de Gaza. Le discours religieux est donc en général conservateur. Constantinople, située hors des zones de conflit, voit sa population augmenter. Gratien ayant été assassiné par Maxime en 383, ce dernier est reconnu Auguste pour l’Occident mais est vaincu par Théodose après avoir envahi l’Italie dévolue à Valentinien II, le jeune frère de Gratien. Ils ne doivent donc pas lier leur foi chrétienne à l’existence de Rome même s’ils doivent servir l’Empire loyalement. Le christianisme ne fait pas disparaître l’esclavage. Il permet aussi, aux yeux des empereurs d’assurer la cohésion de l’Empire. Leur condition se rapproche de celle du petit propriétaire. Toutefois, les Gréco-romains d'Orient ne se sont jamais identifiés eux-mêmes comme « Byzantins » (ce terme est un néologisme introduit par Hieronymus Wolf en 1557) mais bien comme « Romains » (Βασιλεία Ῥωμαίων = Empire des Romains), et ce, au-delà même de la prise de Constantinople par les Turcs en 1453 puisque, dans l'Empire ottoman, ils formaient le Milliyet des « Rum », donc des Romains, jusqu'en 1923. Une des premières représentations d’un empereur trônant en majesté nous montre Théodose Ier assis et nimbé entre ses fils. Les invasions barbares en Occident ne transforment guère les structures économiques. En outre, ils[Qui ?] La population tourne autour de 300 000 à 400 000 habitants pendant tout le Ve siècle. Le christianisme est influencé par les mouvements culturels et religieux de son temps, comme la gnose ou le manichéisme. Ces réformes débutent discrètement durant le règne de Justinien le Grand (527–565). L’empereur de la pars orientalis a, en 380, dans l’édit de Thessalonique, fait du christianisme une religion d’État. À la mort de Valentinien Ier, le pouvoir échoit à ses deux jeunes enfants Gratien (367-383) et Valentinien II (375-392). Ils sont donc quasi indépendants même s’ils s’engagent à servir dans l’armée romaine comme fédérés, c’est-à-dire sous le commandement de leurs propres chefs[22]. En 435, les Vandales obtiennent à leur tour le statut de fédérés en Afrique orientale[38]. L’arrière-petit-fils de Langdarma, Ösung s'enfuit à l'ouest et fonde le royaume de Ngari. Pendant longtemps, les empereurs s’efforcent de maintenir la séparation des pouvoirs civils, confiés à un gouverneur, et les pouvoirs militaires confiés à un comes ou un dux, ce dernier s’occupant de plusieurs provinces. Cela n’empêche pas Théodose de vouloir imposer à l’évêque de Kallinikon en Mésopotamie de reconstruire à ses frais, la synagogue que ses fidèles ont détruite, à la grande indignation d’Ambroise de Milan[100]. Les thèmes sont certes chrétiens mais les formes et les techniques sont celles de l’art antique en général. L’économie de l’Orient, par contre, est florissante. La création d’un corps de percepteur par Valentinien Ier ne suffit pas à les soulager de cette tâche difficile[145]. De nombreux papes coptes viennent du monastère de saint Macaire situé à Wadi El-Natroun. Son intervention grandissante dans les questions religieuses se trouve ainsi légitimée, de même que le césaropapisme. En Inde, on pratique le bouddhisme tibétain dans les régions de l'Arunachal Pradesh, du Jammu-et-Cachemire (au Ladakh), du Sikkim, et de l'Himachal Pradesh (Dharamsala et le district de Lahaul et Spiti). COVID-19 Le principe dynastique mis en place par Constantin a pour conséquence un affaiblissement du pouvoir impérial. La population décroît alors lentement. En 395, Théodose le Grand, dernier empereur ayant régné seul sur l'Empire romain, meurt après avoir partagé l’Empire entre ses deux fils[23]. Le pape retrouve la première place dans le débat religieux. However, the imperial government did subsidize Buddhist establishments such as building temples and contributing to their maintenance and this was considered to be meritorious work. Le treizième dalaï-lama proclamera l'indépendance du Tibet en 1913 suite aux différentes invasions occidentales et à la révolution chinoise du Parti nationaliste Chinois de Sun Yat-sen en 1911. Constantin donne à l’Église une personnalité juridique qui lui permet de recevoir des dons et des legs. Elles sont toutes les six des composantes du bouddhisme vajrayāna. Les menaces de confiscation de leurs biens n’y changent pas grand-chose[147]. La crise du IIIe siècle a transformé le pouvoir impérial, qui est devenu absolu. Persistencias y mutaciones locales en relación con la realidad urbana del Mediterráneo y del Atlántico, tesis doctoral, Universidad de Granada, Granada. Toutefois, même en Gaule et en Afrique, la migration et l'installation des peuples germaniques ne sont destructrices que dans un premier temps. Pour expliquer la fin de l'unité impériale, l'historien Paul Petit revient, dans la conclusion de son Précis d'histoire ancienne, sur deux tendances historiographiques. Ainsi, si le rôle des Grandes Invasions est indéniable pour Paul Petit, il ne suffit pas à expliquer la disparition de la Pars Occidentalis. L’hagiographie se multiplie. Zénon publie en 482 l’édit de l'Henotikon, de nature doctrinale, qui vise à apaiser les conflits religieux sur la nature du Christ. Lors du développement du bouddhisme au Tibet, au moins huit lignées sont apparues : Le bouddhisme tibétain contemporain se divise en seulement cinq grandes lignées, dites aussi « écoles » ou « sectes » (sans connotation péjorative)[6]. Mosaïque représentant le Christ, datant d'environ 360, dans une absidiole de l'église Santa Costanza de Rome. La sévérité fiscale provoqua des révoltes populaires, mais à la mort d’Anastase, les caisses impériales renfermaient une réserve considérable de 320 000 livres d’or[73]. Cette thèse est d’abord critiquée par la majorité des historiens de l’Antiquité romaine. Pour l’Église, romanité et christianisme sont tellement indissociables que les évêques trouvent normal de défendre l’Empire face aux barbares[86]. Elle n’est employée qu’en référence aux pays ayant appartenu au monde romain : les régions d’Europe occidentale, orientale et méridionale, d’Asie et d’Afrique autour du bassin méditerranéen mais se prolonge bien au-delà de la fin de l’Empire romain d’Occident en 476. Lire : Les Apocryphes, qu’est-ce que c’est ? Chaque niveau administratif — préfecture régionale, diocèse, province — a sa capitale, ses bureaux, ses fonctionnaires. De fait, mis à part chez les Vandales, les Anglo-Saxons et plus tard les Lombards, la propriété de la terre ne change que peu de mains. Les territoires encore sous domination impériale sont progressivement organisés en circonscriptions militaires, commandées par un stratège, et reçoivent l’appellation des thèmes, du nom grec de l’unité qui y stationne (thema). Il leur dirait : “ Je ne vous ai jamais connus. La disparition du dernier empereur d'Occident permet néanmoins à Odoacre d'exercer l'autorité absolue en Occident, malgré son simple statut de représentant de l'autorité impériale, ce qui lui permet d'annexer l'ancienne Dalmatie romaine, précédemment gouvernée par Julius Nepos. Malgré les remaniements ultérieurs du décor, la majeure partie des mosaïques à fond d'or est encore d'origine. Au début du Ve siècle, l’armée d’Occident comprend théoriquement 200 000 hommes aux frontières, presque tous d’origine barbare, et 50 000 hommes dans l’armée de manœuvre. La trilogie méditerranéenne domine la production : blé, vigne (vin), olivier (huile). Constant II en 653 fait appréhender et juger le pape Martin Ier, et Justinien II tente la même action contre Serge Ier en 692 pour imposer les canons du concile in Trullo. On y crée des biens militaires, qui sont attribués à titre héréditaire et inaliénable à des familles, contre un service militaire également héréditaire. Les classes dominantes s’élargissent et se structurent. À la veille de l'éclatement de la première crise iconoclaste en 723, l'arrivée au pouvoir de Léon III l'Isaurien (717-741) marque l'aboutissement d'un siècle de transition. Mais la Pars Occidentalis connaît une longue période d'« agonie »[24], affaiblie militairement et économiquement par les diverses usurpations et les désordres engendrés par les invasions barbares[25], tandis que la Pars Orientalis, elle, conserve une économie florissante qui lui permettra de survivre moyennant, au début du VIIe siècle, de profondes réformes qui la verront se transformer en Empire byzantin[26]. À partir des premières expériences s'élaborent de nombreuses règles monastiques. D'abord, il conquiert l’Afrique sur les Vandales en quelques mois (533-534). the Dalai Lama by Geshe Kelsang Gyatso ». Pendant le jeûne de Carême qui la précède, les catéchumènes, des adultes, se préparent au baptême célébré durant la nuit de Pâques. Les premiers moines apparaissent en Égypte, au sud d’Alexandrie. Pour l’éradiquer, le pape Gélase Ier décide en 495 de célébrer la fête de Saint Valentin, le 14 février, un jour avant la fête des Lupercales pour célébrer les amoureux. Aujourd’hui l’ampleur de la christianisation de l’Empire est remise en question[78],[79]. Celle-ci implique un pouvoir unique et suprême et a la faveur des armées occidentales, ce qui aide ses ambitions. Aetius, général de Valentinien III, continue à lutter contre les Barbares. Le Moyen Âge, jusqu’au XIIIe siècle, ne connaît Aristote que par ses traductions latines. Ainsi, sous la tétrarchie, les résidences impériales traditionnelles sont Nicomédie et Antioche pour l'Auguste d'Orient Dioclétien, Sirmium pour le César d'Orient Galère, Milan pour l'Auguste d'Occident Maximien et Trèves pour le César d'Occident Constance Chlore. En 312, on compte 108 provinces, 116 en 425[63]. Durant cette même année, Syagrius et Odoacre envoient tous deux des délégations à Constantinople en vue de se faire reconnaître comme patrice d'Italie. Ce dernier persécute alors les moines, démantèle les institutions avant d'être à son tour assassiné en 842 ou 846 par le moine yogi Lhalung Palgyi Dorje, qui aurait caché un arc sous ses vêtements lors d'un spectacle de danse. B. Ribémont, « Impies et païens entre Antiquité et Moyen Âge », Memo, le site de l’histoire, Hachette Multimédia dans, « Le peuple Ostrogoth » sur De l’Aleph à l’@, Yves Modéran, « La conversion de Constantin et la christianisation de l’Empire romain », Association des professeurs d’histoire et de géographie Caen, Clientèle et corruption au service de l'État : la vénalité des offices dans le Bas-Empire romain, Annales. Il n’y a presque plus de différence entre un colon, en théorie libre juridiquement, et un esclave aux IVe et Ve siècles. Ils se partagent l’Empire mais finissent par se brouiller. Sous l'empereur d'Orient Théodose II (408-450), la ville de Constantinople continue à s’agrandir et reçoit une nouvelle enceinte, le mur de Théodose. Les premières monarchies barbares sont très respectueuses des institutions romaines qu’elles admirent[157]. Pour s'en débarrasser, l'empereur d'Orient Arcadius négocie à prix d’or leur retrait vers l’Ouest et empêche Stilicon de les y combattre. Cette idéologie n’empêche pas Constantin puis Maxence, fils des Augustes mais écartés du pouvoir, de contester la nouvelle tétrarchie après la mort de Constance en 306. Les aqueducs, les ponts et les routes sont entretenus. Les plus renommées sont celles de Rome et de Constantinople pour la philosophie et le droit, Alexandrie pour les mathématiques et la médecine, Athènes pour la philosophie. Les ariens pensent, eux, que le Père est antérieur au Fils et au Saint Esprit et qu’il est donc leur créateur[116]. Miracle en Arizona. Mais la puissance d'Odoacre en Italie devient rapidement une menace potentielle pour l'Orient romain. Cette seconde diffusion du bouddhisme modifie profondément la culture tibétaine. Après sa victoire de 324, Constantin échange dans sa titulature le INVICTUS à connotation solaire par VICTOR, tandis qu’une monnaie de cette date le représente avec l’emblème du Christ transperçant un serpent[48]. Mais à partir de 535 et la publication des premières novelles, les lois nouvelles voulues par Justinien, la langue utilisée devient alors le grec, tandis que le latin évolue en roman oriental vernaculaire. Ambroise de Milan, voulant défendre le credo de Nicée contre les ariens, qualifie l’arianisme d’« hérésie » et de « double trahison », envers l’Église et envers l’Empire[92]. L'église Santa Costanza de Rome, construite au IVe siècle, à plan centré. Il sacrifie ainsi l’avenir de régions vitales pour l’Empire romain (bientôt byzantin) afin de poursuivre le rêve d’un empire universel. En 2006, Qun Pei Choepel, vice-président du Comité permanent de l'Assemblée populaire de la région autonome du Tibet, donne comme raison pour expliquer que la photo ne soit pas affichée dans les temples le fait que le dalaï-lama est aussi un chef politique qui se livre à des activités séparatistes[46]. Elles s’accélèrent à partir du règne d’Héraclius (610–641) et aboutissent au début du règne de Léon III l'Isaurien (717–741), à la veille de l’éclatement de la première crise iconoclaste en 723. L’établissement définitif des Wisigoths en Aquitaine seconde et en Espagne met fin à leurs raids. Ailleurs, le grec, langue des percepteurs de l’orthodoxie chalcédonienne face à la masse paysanne acquise au nestorianisme ou au monophysisme, est ignoré. Le commerce est tenu par des colonies de marchands juifs et syriens. Par contre, pendant toute l’Antiquité tardive, le décompte des années se fait à partir d’un critère antique : la fondation de Rome (753 av. Les historiens font habituellement débuter le Bas-Empire avec le règne de Dioclétien (284-305). Martin de Tours reste la figure de proue de l’évangélisation de la Gaule. Il s’agit de l'œuvre La Cité de Dieu d’Augustin d’Hippone, achevée en 423. Durant l’Antiquité tardive, le monachisme, né au IIIe siècle connaît un premier essor. En effet, les sources à la disposition des historiens rendent ardue la quantification du développement du christianisme[75]. La progression du christianisme dans l’Empire est sujette à de nouveaux débats. Processus débuté discrètement sous Justinien, la « byzantinisation » de l'Empire romain prend de l'ampleur dès le début du VIIe siècle. Celle-ci est liée à l’exportation de produits agricoles. Les premiers établissements religieux apparaissent à l’Ouest de l’Empire à partir de la fin du IVe siècle : l'abbaye Saint-Martin à Marmoutier, abbaye de Lérins et de multiples fondations à partir du VIe siècle. Ils complètent l’armée de manœuvre. Au milieu du XIXe siècle, l’historien français Fustel de Coulanges est le premier à voir une continuité entre le Ve siècle et les siècles suivants[4]. Premièrement, il y a le partage de 395 qui est une réminiscence des partages effectués sous la Tétrarchie ; c'est une continuité avec le IVe siècle. La conséquence en est l’exclusion de toutes les autres convictions religieuses. Les frontières sont alors défendues par des soldats issus de peuples qui cherchent à envahir l’Empire[59]. Le monastère de Drikung sera incendié par les Sakyapas. Les finances sont avant tout destinées à soutenir l’armée. Il réconcilie le concept platonicien des « idées éternelles » avec le christianisme en considérant celles-ci comme partie intégrante du Dieu éternel. Kubilaï Khan sort vainqueur en 1264 de la dispute l'opposant à Ariq Boqa et aux khans de Perse, de Russie et du Kazakhstan-Tibet de l'Ouest (Chagatai). Une des conséquences de la grande persécution pour le monde chrétien est le schisme donatiste à partir de 307. Héraclius réorganise alors le recrutement par l'institution de paysans-soldats. Michel Balard, Jean-Philippe Genêt, Michel Rouche, (1973). Ceci n’empêche pas l’érémitisme puis le cénobitisme de se développer dans les déserts d’Orient. Le panchen-lama mis en place sous la houlette de Mao Zetong deviendra le chef religieux officiel au Tibet et dans les monastères tibétains de toute la Chine. Elles font partie des industries de l’État, tout comme les fabriques d’armures, de vêtements pour les soldats et les teintureries[130]. Pour Théodoric, les Goths sont les protecteurs des Romains. Les Barbares ne représentent en effet que 5 % de la population de l’Occident[156]. Il met l'accent sur la discipline monastique, et fonde donc l'ordre des gelugpas (dits bonnets jaunes) ou vertueux. Le dalaï-lama, réfugié à Dharamsala, continue de réclamer le retour à un Tibet autonome où les Tibétains pourraient pratiquer leur religion en toute liberté. En Asie Mineure, une proportion d’1/3 de chrétiens est envisageable, 10 à 20 % en Afrique. Il y a des drapeaux tibétains et des portraits du dalaï-lama partout. En Égypte, en Anatolie, les paysans s’accrochent à leurs anciennes croyances. Mais cette fois, les milices romaines défendirent le pape. Autour du culte des saints, toute une série de croyances se développe. L’empereur reçoit aussi la mission de guide vers le salut et la foi chrétienne. Cette thèse ne fait pas l’unanimité parmi les historiens[84]. Ainsi, dès le début de son règne, Héraclius (610-641) abandonne le titre latin d'Auguste pour celui de Basileus, fait du grec la langue officielle et transforme les provinces en thèmes. En quelques décennies, la ville devient une des plus grandes métropoles de l’Orient romain grâce à son rôle politique et à ses activités économiques et les exemptions fiscales accordées à ses habitants[165]. Il s’agit aussi dans bien des cas d’une christianisation superficielle où se mêlent un grand nombre de pratiques païennes. Dans le même temps au Ngari, dans la région de Tsaparang (Tibet occidental), le roi Yeshe-Ö (en) fut à l'origine d'une importante activité religieuse et artistique. Le développement de ses institutions lui permet d’occuper un vide laissé par les systèmes de redistributions polythéistes, en s’intéressant aux pauvres en tant que tels et non en tant que citoyens ou que clients[106]. À la fin de son règne, en 297, il déclenche une persécution contre les manichéens, puis en 303 la dernière des grandes persécutions contre les chrétiens[15]. C’est une adaptation de la basilique romaine. J.-C., l’Empire romain se nourrit des apports barbares. En effet, les petits propriétaires ont de plus en plus de mal à satisfaire les exigences fiscales de l’Empire. Les textes chrétiens qui les dénoncent violemment, les dédicaces, les ex-voto, les attestations de travaux dans les temples en sont autant de témoignages[49]. Les universités de Carthage, Bordeaux, Milan et Antioche jouissent d’une bonne réputation. L'exil du dalaï-lama suivi par un grand nombre de Tibétains entraîna la coupure d'une partie du bouddhisme tibétain d'avec son terroir historique et une large diffusion de par le monde de ces enseignements qui jusque-là étaient isolés dans les régions himalayiennes et asiatiques. À partir de 1949, l'intégration du Tibet à la Chine dirigée par le Parti communiste chinois de Mao Zedong entraînera la fin du pouvoir du dalaï-lama sur le Tibet. La lecture silencieuse suscite une forme d’intériorisation de la pensée et, de ce fait, crée une nouvelle spiritualité[189]. Aujourd’hui, l’examen des sources pousse à modifier ce point de vue. Nous en donnons un bref aperçu, en suivant les récits que nous en donnent ses premières biographies. Ils prennent le surnom de Jovien, son collègue Maximien ainsi que son co-césar Constance, celui d'Herculien. En effet, à plusieurs reprises, des enfants sont arrivés au pouvoir à la mort de leur père. Reconnu, selon Kerry S. Walters et Lisa Portness, comme chef spirituel du bouddhisme tibétain en général, le dalaï-lama est membre de l'école des Guélougpa[19]. Dans un livre paru en 1937, le médiéviste belge Henri Pirenne (1862-1935) défend la thèse d’une continuité en Méditerranée du IVe au VIIe siècle[6].
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