Gerhard Rose, prison à vie, libéré en 1955. New contacts are being made all the time. He is an actor and production manager, known for The Chorus (2004), Eye of … Le 6 novembre 1946, en conférence de presse, Servatius affirme que la Loi n°10 du conseil de Contrôle, celle qui donne le droit de juger les criminels de guerre à chaque puissance dans sa zone d'occupation, n'a été ratifiée par aucune instance allemande. Des expériences comme des inoculations de germes mortels (typhus) étaient également pratiquées, ainsi que des expériences sur l'alimentation, sur les gaz de combats, les brûlures au phosphore, des injections intraveineuses de phénol, essais de nouveaux sulfamides, etc. Ils sont âgés de 35 à 62 ans. nécessaire]. Les médecins étaient en effet la profession la plus « nazifiée » d'Allemagne (plus de 50 % des médecins sont alors membres du parti nazi, dans la SA ou dans la SS) [1]. Les médecins nazis se voient eux-mêmes comme des hommes d'action (Tatmenschen) forgeant un monde nouveau. 45.5k Followers, 141 Following, 717 Posts - See Instagram photos and videos from BARNES International Realty (@barnesluxury) D'un point de vue méthodologique, ces expériences, sans protocole clair, ne sont pas « reproductibles », et d'un point de vue statistique, elles ne sont pas représentatives (absence de définition, catégories non précisées, données inconsistantes, sujets en grande souffrance physique et mentale). Description : Date : 1945-11-00Images commercialisées par l'atelier des archives http://www.atelierdesarchives.com Cette liste est connue sous le nom de code de Nuremberg, référence majeure des textes ultérieurs — éthiques et juridiques — en matière d'expérimentation médicale, comme la déclaration d'Helsinki, notamment[a]. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Il faut accepter l'idée que les accusés ont été en mesure de présenter des arguments d'ordre moral : leurs recherches ont été menées selon l'esprit des temps modernes, partagé par tous, y compris les américains, de plus ces actes relèvent de la nécessité sociale en temps de guerre, et de la recherche de solutions urgentes à des problèmes pressants[13],[14]. Selon Ulf Schmidt[24], de l'Université de Kent, la responsabilité morale des médecins nazis était entière, car leur conscience ne s'est guère posé de questions. Werner Rhode, médecin SS du camp, est condamné à … ARTICLE DE FOND - La moitié des médecins allemands rejoignirent le Parti nazi. De même, pour le juge Harold L. Sebring, c'est aussi un impératif moral auquel on ne peut se soustraire et que l'on doit assumer pleinement[26]. Thierry Feral, Henri Brunswic, Anne Henry. La parution de cette nouvelle analyse a provoqué une nouvelle discussion[20] : fallait-il republier les travaux nazis, même pour les critiquer ? Au-delà des circonstances de l'époque, le procès pose le problème universel de l'éthique de l'expérimentation humaine, et ce dans tous les camps, en jugeant le passé nazi et en visant l'avenir des démocraties[14]. Aujourd'hui encore, il n'existe pas de vaccin suffisamment sûr et efficace contre le typhus, entre autres parce que la maladie est difficile à reproduire chez l'animal[15]. Il insiste sur le fait que les modes de pensée et les méthodes expérimentales américains et allemands ne sont pas comparables[15]. Le but étant de remplacer l'histoire biblique des Juifs, par une histoire scientifique et archéologique des Aryens, provenant du plateau central du Tibet, et qui auraient fondé l'Atlantide. Sur les vingt-trois accusés, vingt sont médecins, et trois des fonctionnaires non-médecins. D'autres sont en rapport avec une hygiène raciale (purifier, nettoyer, préserver la race allemande), ou encore pour donner un vernis scientifique à des lubies idéologiques (construire une histoire de type « biblique » du peuple allemand, remplaçant celle des juifs). Le procès dure 139 jours et s'achève le 19 août 1947 ; le jugement est rendu les 20 et 21 août 1947. Des médecins militaires américains ont mis en garde les juristes sur la difficulté de définir ce qui est admissible ou pas en matière d'expériences, car leur propre pratique pourrait être mise en cause. L'acte d'accusation est remis aux accusés le 5 novembre 1946, en langue anglaise et allemande[9]. Quelques médecins sont interpellés à leur domicile ou sur leur lieu d'exercice comme Siegfried Ruff arrêté en octobre 1945, alors qu'il travaillait pour le compte de l'armée de l'air américaine[2]. Pour leur défense, les 23 accusés sont assistés par 27 avocats, dont huit ont assuré la défense des dignitaires nazis lors du premier procès de Nuremberg, ces avocats ont donc une bonne connaissance du système juridique anglo-saxon[11]. Il s'agissait d'étudier les crânes et les os pour y trouver les caractéristiques des juifs. Journal of the American Medical Association, The Journal of the American Medical Association, Ces expériences peuvent être rapprochées de celles faites par l'. Sur la dilution des responsabilités dans un régime totalitaire en temps de guerre, Werner Lebbrand montre que le régime hitlérien a contribué à gommer la conscience humaine du médecin, le médecin nazi n'est plus un homme qui aide un autre homme, il est devenu un expert biologique d'évènements biologiques où le sujet n'est plus qu'un objet[15]. En janvier 1947, l'expert-témoin de l'accusation, Werner Leibbrand, médecin allemand persécuté par les Nazis, se présente à la barre. Les quatre juges du tribunal ont donc élaboré un code, précisant les règles du consentement volontaire avec la liberté d'interrompre l'expérience, à la fois par le sujet et l'expérimentateur[29]. Un médecin est non coupable, puisqu'il est couvert par un expert juridique qui endosse la responsabilité ; de même pour un médecin qui n'est que l'instrument d'une volonté étatique. Ce travail d'instruction est coordonné par le colonel Clio Straight, établissant une liste de 140 médecins et scientifiques impliqués dans ces expériences[2]. Le procès concerne finalement 23 accusés, dont 20 médecins. L'absence, à cette époque, d'un consensus international précis sur l'expérimentation humaine, permet à la défense de développer l'absence de crime, selon le principe nullem crimen sine lege scripta, certa, praevia (pas de crime sans une loi écrite, précise et antérieure)[16]. Karl Genzken, prison à vie, libéré en 1954. @trishgreenhalgh. Selon les accusés, les expériences nazies en camps de concentration sont équivalentes aux expériences menées dans les prisons américaines[18]. Ainsi la distinction médecin-malade et chercheur-détenu, où la recherche sur quelques-uns est censée s'effectuer « au profit » de tous, pose la question du « sujet humain ». Tous plaident « non coupable »[6]. Quelques divergences entre les trois experts de l'accusation ont soulevé l'émoi de l'assistance, concernant le rôle du médecin-chercheur[15] et l'expérimentation sur détenus et condamnés à mort[27]. Les autres procès concerneront des hommes politiques, des militaires, des industriels et des diplomates. Par exemple, les cobayes étaient mourants, non représentatifs, de par leurs faiblesses. Les femmes survivantes de la marche de la mort imposée par les SS furent libérées en chemin. A global map of Incredible Edible groups, and the places where people are interacting with the movement. Quatre ans plus tard, ce fervent nazi sollicite et obtient son entrée au NSDAP (parti nazi) puis à la SS … Seize accusés sont reconnus coupables, sans appel possible : quatre à de longues peines de prison, cinq à la prison à perpétuité, sept à la peine de mort. La mort de centaines de « sous-hommes » se justifie par la possibilité d'améliorer les chances de survie d'un seul pilote allemand. Pour le tribunal, il apparait alors que la bonne foi et l'intention de l'expérimentateur doivent laisser la place à un principe supérieur et décisif, le seul qui permette de se démarquer des expérimentations nazies : la nécessité d'un consentement volontaire d'un sujet libre et éclairé, en dehors de toute situation de contrainte[16]. La nécessité, au cours du procès, de réfuter l'argumentation des accusés a conduit les experts du tribunal à approfondir des questions éthiques et juridiques, jusque là peu explorées. La plupart des expériences sont menées au nom d'un effort de guerre, en raison d'une urgence nationale permettant de se passer de règles. Trente-deux témoins sont présentés par l'accusation (dont Jadwiga Dzido), cinquante-trois par la défense, 1 471 documents sont cités[12]. C'est le point essentiel, pouvant garantir le Never again (plus jamais ça)[16],[28]. Le tribunal statua selon la procédure américaine[4]. Le comité ne se réunira qu'après le procès, fin 1947, en modifiant cette conclusion : les expériences américaines sont plus que conformes, elles atteignent les plus hauts standards du modèle idéal[20]. La différence entre «sujet malade» et « sujet sain » s'estompe, de même celle entre sujet libre et sujet en détention, comme entre l'humanité en général et des groupes particuliers : étrangers, aliénés, détenus, enfants orphelins, comateux, mourants... Dès lors le principe hippocratique d'abord ne pas nuire devient réellement universel, en s'appliquant à l'anthropos, au sujet ou à l'être humain, à la personne. En 1990, une nouvelle analyse est publiée ; elle montre, outre les aspects criminels (et pas simplement violation de règles éthiques), que ces travaux n'ont pas de crédibilité scientifique, que les conclusions ne sont pas en accord avec la présentation des données[18]. A 20 ans, il adhère aux Casques d'acier, une organisation nationaliste d'anciens combattants. Dans tous les cas, le témoin répond qu'il s'agit de situations inadmissibles. Experts et témoins peuvent toujours rappeler que les médecins allemands et d'autres pays ont toujours insisté sur le respect du Serment, il n'empêche que sur le plan strict du droit, il existe bien un flou éthico-juridique[15]. Après la remise en cause des expérimentations américaines par les accusés, l'expert Andrew Ivy retourne aux États-Unis. Camp de concentration de Natzweiler-Struthof, « Euthanasie » des enfants sous le Troisième Reich, Les expériences médicales selon Raoul Hilberg, Deadly Medicine: Creating the Master Race, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Expérimentation_médicale_nazie&oldid=176550328, Massacre ou atrocité de la Seconde Guerre mondiale, Répression politique et extermination sous le Troisième Reich, Article contenant un appel à traduction en anglais, Portail:Époque contemporaine/Articles liés, Portail:Sciences humaines et sociales/Articles liés, Portail:Seconde Guerre mondiale/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, Expériences de survie en haute altitude, dépressurisation et défaut d'oxygène, de mars à août 1942, plus de 200 victimes, Expériences sur l'eau de mer potable, ingestion d'eau salée, de juillet à septembre 1944, 40 victimes.
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